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^^ ...inspiring!


« Le bonheur est une petite chose que l’on grignote, assis par terre au soleil. » - Jean Giraudoux

« Voir. Entendre. Aimer . La vie est un cadeau dont je défais les ficelles chaque matin au réveil.» - Ch . Bobin

« Avance sur ta route, car elle n'existe que par ta marche » - Saint-Augustin

« Toute Âme qui s’élève élève le Monde. » - Gandhi

« L'art d'être disciple :  permettez à chaque situation de votre vie de devenir un enseignement. » - Osho

« Mettez du son dans votre vie.
Chantez des chants sacrés de toutes traditions, de toutes cultures.
Chantez votre propre chant, celui de l'âme.
Seul(e)s ou accompagné(e)s, mais chantez.
Accrochez-vous à cette Corde et balancez-vous au rythme sonore de l'Univers » - Mamita



« La notion généralisée de péché forme la base de ce que d’autres cultures, orientales essentiellement, peuvent considérer comme la tragédie occidentale. La tragédie, c’est ce rapport coupable à l’amour physique, cette attitude ingrate pour les dons de la vie et cette relation morbide et tremblante à la mort. La tragédie occidentale, c’est sa vision dépressive du monde. » - F. Gruyer

Lorsque que vous ressentez de la colère, ne la déversez pas sur quelqu'un d'autre. et ne la réprimez pas non plus. C'est un phénomène magnifique qui peut être transformé de manière positive. - Osho

« La question n’est pas «ai-je raison de me sentir mécontent?» mais «comment ai-je envie de me sentir présentement?» Car au bout du compte, c’est toujours nous qui payons le prix lorsque nous opposons une résistance aux événements.
La véritable liberté, ce n’est pas d’avancer à notre rythme. Non, c’est à mon avis d’ajuster notre rythme intérieur en fonction de la réalité (en attendant de pouvoir la changer). C’est accepter d’être là où on est, de plier… C’est tout simplement mettre notre joie de vivre en priorité, avec souplesse et humilité...
» MP Charron

 
« Ne vous demandez pas de quoi le monde a besoin. Cherchez ce qui vous fait vibrer.
    Parce que ce dont le monde a besoin, c'est de personnes qui vibrent avec la vie
. » - Harold T. Whitman, Philosopher


« J'ai beaucoup mieux à faire que de m'inquiéter de mon avenir. J'ai à le préparer. »

« Imaginez que vous êtes un nouveau designer qui débarque dans votre vie, qui perçoit votre essence et qui a une vision claire ce que vous pouvez devenir. Permettez-vous de vous voir comme vous ne vous êtes encore jamais vu, offrez-vous un grand canevas blanc sur lequel vous pouvez vous explorer et vous créer. Il ne s’agit pas de renier ce que vous avez été, mais de laisser fleurir ce qui cherche à bourgeonner. Il s’agit d’apprivoiser les parties de vous qui sont prêtes à s’exprimer… et à briller. » - MP Charron

« Autrefois, lorsque les conditions de vie devenaient trop pénibles, les gens se révoltaient et les autorités devaient revenir à des exigences plus « humaines ». Mais maintenant que des drogues – notamment les antidépresseurs – existent, les gens sont capables de supporter ce qui serait autrement insupportable. » - Ted Kaczynski

« J'ai la patate à faire peur à la pile alcaline! » - Zebda

« Ton âme se jette à l'eau dans mon corps-océan » - Najoua Belyzel

« Je ferais reculer le soleil pour savourer le sommeil » - Dobacaracol


« Ne doutez jamais qu’un petit groupe d’individus puisse changer le monde. En fait, c’est toujours ainsi que le monde a changé. » - M. Mead

« Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent agir et qui refusent d'intervenir. » - A. Einstein

« Si nous ne nous occupons pas tous ensemble de l'environnement, l'environnement va s'occuper de nous. » - H. Reeves


« Aucune activité humaine, même pas la médecine, n'a autant d'importance pour la santé de l'Homme que l'agriculture » - Dr. Delbet, 1934

« Pour que les arbres et les plantes s’épanouissent, pour que les animaux qui s’en nourrissent prospèrent, pour que les hommes vivent, il faut que la terre soit honorée. » - P. Rabhi

« Universe begins with "U", "N", "I"... You and I » - Noa

« Je creuserai de nouveaux sillons, mélodie de l'Univers » - Dobacaracol

« On ne vient pas au monde pour être malade, souffrir, puis mourir. Nous venons au monde pour vivre une vie intense et bien remplie." & "La santé ce n'est pas combattre ou guérir la maladie. La santé c'est vivre intensément sans s'imposer de buts vains. » - I. Kuniaki


« L'on ne peut guérir la partie sans soigner le tout. L'on ne doit pas soigner le corps séparé de l'âme, et pour que l'esprit et le corps retrouvent la Santé, il faut commencer par soigner l'âme. Car c'est une erreur fondamentale des médecins actuels de, dès l'abord, séparer l'âme et le corps. » Platon - 427-347 av. J.-C. - "Les Charmides" Les "temps" n'ont donc guère changé !

« Si tu ne sais pas où tu vas, tu arriveras ailleurs » Proverbe Chinois : L’échec ne peut être productif que si nous ne nous concentrons pas sur son résultat improductif.

« Quand on choisi avec son coeur, il n'y a plus aucune place pour la peur... » - Asa Liha

Souvenez vous de ne pas retenir votre amour, ni de calculer. ne soyez pas avares, vous rateriez tout. laissez plutôt votre amour s'épanouir et partagez le, donnez le, laissez le croître. - Osho

« La santé c’est être capable de tomber malade et de s’en relever. » - G Canguilhem

« La santé, ce n'est pas la non-maladie... C'est le pétillement des organes!! » - Taty Lauwers

« La souffrance c'est temporaire, mais l'abandon, c'est permanent » - Matthew Kelly

« Et vint le jour où le risque de rester à l'étroit dans un bourgeon était plus douloureux que le risque d'éclore. » Anaïs NIN

«  L'homme est pareil à un poisson rouge qui viderait lui-même l'eau de son bocal, simplement pour se prouver qu'il peut le faire, sans se rendre compte que le résultat de son orgueilleuse prouesse va le faire crever. » - Marie des Bois

Souvenez vous que quoi que vous fassiez c'est un jeu. Jouez votre rôle. Si c'est un combat, combattez,. restez centrés. Ce n'est pas la peine d'être sérieux. Jouez tout simplement. - Osho

« Une femme est évidemment plus rentable lorsqu'elle est complexée et achète des tas de produits pour ressembler à un idéal de beauté inaccessible (la femme lisse, fine, bronzée, épilée) que lorsqu'elle accepte son corps et se sent bien dans sa peau. » - Lise Jouis (Le blog de La Liseleï)

« Where attention goes, ernegy flows, life grows... » - B. Bacon

« Je profite maintenant de toutes les opportunités. Lorsque je serai vieille et toute ridée, (...), il me restera ainsi des tonnes de souvenirs » - J. LR

 « Range le livre, la description, la tradition, l'autorité, et prend la route pour te découvrir toi-même. » - J. Krishnamurti

« Nous avons tous les pieds dans la boue , mais certains regardent les étoiles » (O. Wilde)

« Ce que la chenille appelle la fin du monde, le Maître l'appelle un papillon! » - Richard Bach

« J'ai été invitée à la fête de la vie et j'ai joué tant que j'ai pu. »  - Lu sur une jolie carte postale


Vous êtes en grand danger ! A tout instant que vous aimiez, que vous riiez, , que vous soyiez vivants, vous pourriez rencontrer Dieu, par hasard. - Osho



 

 

Certaines photos présentes sur ce blog ont été glanées sur Google image. Demander les autorisations d'utilisation me semble lourd, compliqué, lent et quasi impossible. Les propriétaires de ces photos peuvent me demander leur retrait par mail ou l'ajout de la source vie un mail à : gayanee_0902@hotmail.com - Merci de votre compréhension.

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Votre souris a du pouvoir :

Découvrez le Mouvement LST (Luttes Solidarités Travail) -  mouvement de rassemblement des plus pauvres pour lutter, avec d'autres, contre la misère et ce qui la produit
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Pétition européenne pour un revenu minimum de base universel
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* Pétition pour allonger le congé de maternité en Europe.
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* Pétition pour protéger les abeilles des pesticides dangereux pour elles.
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* Pétition en ligne pour contribuer à préserver une nourriture pour nourrissons et enfants en bas âge de qualité biologique ET biodynamique ET non vitaminée artificiellement, la liberté de choisir en matière d’éducation et une accessibilité complète aux remèdes naturels, homéopathique et anthroposophiques ainsi qu’à maintenir en Europe une base juridique essentielle pour eux, pour nous, pour vous!
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* The Big Ask! Sans une réduction annuelle conséquente des émissions de gaz à effet de serre, le climat sur notre planète deviendra de plus en plus chaotique... :
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* Levez la main contre la fessée! :
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* Pour que les bouteilles plastiques et les canettes métalliques soient consignées (comme au Québec!) :
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*Pour avoir le choix de vacciner son enfant ou pas, même s'il va à la crèche : Pétition belge
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Envie d'apprendre à masser votre bébé?

Merci!

... à La Licorne! Car le 30 mars 2011, tu as laissé le 1.100è comm' sur mon blog!!! ;-)

... à Bûchette! Car le 29 novembre 2009, tu as laissé le 1.000è comm'!!
... à LaRêveuse! Car le 4 mars 2009, tu as laissé le 900è comm'!!
... à Eo! Car le 27 novembre, tu as laissé le 800è
comm'!!
... à Guillaume! Car le 13 juillet, tu as laissé le 700è comm'!!
... à Vrininie! Car le 2 avril, tu as laissé le 600è comm'!!
... à SuperMama! Car le 21 janvier 2008, tu as laissé le 500è comm'!!
... à Cecilia! Car le 15 novembre, tu as laissé le 400è comm'!!
... à Arc-en-Ciel! Car le 14 septembre, tu as laissé le 300è comm'!!
... à Zara! Car le 5 août, tu as laissé le 200è comm'!!
... à Hapy! Car le 25 mai, tu as laissé le 100è comm'!!
... à Mibeolem! Car le 4 février 2007, tu as laissé le 1er comm'!! 

Mon idée de livre

J'i tout expliqué ici.

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Comment je vois les choses au-travers de mon prisme...
Petit blog pour partager, avec ceux qui y tomberont, des infos à propos de sujets qui me passionnent : la protection de l'environnement, la nature, les énergies renouvelables, la découverte de soi, la réalisation de produits "maison" : cuisine, beauté, herboristerie et, bien sûr, les fraises des bois!!
Retrouvez la page Faceb**k : Le plaisir des petites choses
13 janvier 2009 2 13 /01 /janvier /2009 06:44
Infos trouvées sur le forum éco-bio-info :


La ligue des droits de l'Homme a sorti son
rapport annuel et parle de "DÉMOCRATIE ASPHYXIÉE" :

"C'est un bilan sans complaisance des premiers mois de la présidence de Nicolas Sarkozy que dresse dans ce livre la Ligue des droits de l'Homme. Une présidence marquée par la rupture revendiquée : nouvelles orientations politiques, bouleversement de la manière d'exercer le pouvoir, mais surtout rupture avec les droits de l'Homme, malgré l'utilisation purement marketing qui en est faite par le nouveau pouvoir. La LDH alerte en premier lieu sur l'« asphyxie de la démocratie » que provoque le présidentialisme de N. Sarkozy, auquel ne résiste aucune institution : ni le gouvernement ni le Parlement ni le pouvoir judiciaire. Elle met ensuite en garde contre le « tout sécuritaire », servi par une escalade législative, et contre la société du contrôle et de la surveillance qui tend à s'imposer, notamment à travers la multiplication et le croisement des fichiers sur les personnes. De même, ne peut-on que s'alarmer d'un pouvoir prétendant définir l'identité nationale, sélectionner les immigrés (quitte à les soumettre à des tests ADN) et traquer les sans-papiers jusqu'à déclencher les pires drames humains. La ségrégation s'exerce aussi sur le plan social, puisque la réforme des contrats de travail, l'émiettement des 35 heures dessinent le clivage entre une « France du mérite » et une autre « de la glandouille ». Enfin, l'exercice d'une diplomatie désinhibée (Libye, Chine, Russie…) accorde la prééminence à la valeur « contrat » au détriment des droits de l'Homme, alors que la toute nouvelle secrétaire d'État aux droits de l'Homme est condamnée à jouer les utilités. La fragmentation sociale que la politique du nouveau pouvoir porte en germe lance le défi de la construction de nouvelles solidarités."
 


Les mots de Marie-josée Mondzain « d'autres regards sur la crise (la crise n'est pas seulement économique)» (à écouter ici)... Extraits (retranscrits pour garder le sens) :

"Journaliste: Pour vous la crise économique ne serait qu'un symptôme d'une crise plus grave?

- Tous les citoyens (ou ceux qui ont le droit au nom de citoyen) aujourd'hui , ont le sentiment d'impuissance, parce nous n' avons pas de prise sur cette crise... une crise du capitalisme, ou plutôt une crise engendré par le capitalisme qui donne le sentiment par l'ensemble des procédures d'opinion et de formatage de l'opinion que le capitalisme serait une sorte de loi naturelle qui engendre à la fois ses bonheurs et ses pathologies.. (on se devrait donc) d'être au chevet d'un capitalisme malade pour le soigner, ... et se dire que ce grand corps malade et bien par des mesures économiques, financières et par un petit peu de thérapeutique sociale, on va le remettre sur pieds, puisce que la grande machine capitaliste est la loi naturelle.

Journaliste: C'est pour cela qu'on nous dit: "la reprise, c'est dans deux ans, tout devrait repartir comme avant."?

- Voilà, parce que la nature se répare, n'est ce pas. La nature se répare et nous réparons la nature en prenant des mesures n'est ce pas, comme celle que nous avons entendu tout à l'heure. Proposer une maison à 15 euros par jour, ce qui est une forfaiture . C'est une façon de ne pas dire la vérité. Donc ce capitalisme qui est en crise et qui créée une nouvelle forme de dictature qui n'a pas de nom. Il y en a qui pour l'attaquer disent que ça leur rappelle les contrôles nazis, les puissances fascistes, les abus de pouvoir du stalinisme... qu'importe.. toutes les dicatures qui ont déjà un nom servent tant bien que mal à désigner quelque chose qui cherche son nom. Pourquoi? Parce que c'est insidieux. Parce que c'est un pouvoir qui n'a pas pris « le pouvoir » de façon policière, militaire, par coup d'état ou par révolution, c'est un pouvoir qui s'insère insidieusement en envahissant le monde social, quotidien par l'ensemble des industries de médias et de communications

(Il ne s'agit pas seulement d'une crise économique, financière, et sociale: ) c'est une crise de la confiscation et de l'anéantissement de toutes les fonctions politiques. C'est à dire que c'est un éffondrement de la vie politique et le grand corps malade on a envie de le restaurer évidemment en ne redonnant pas vie à la vie politique puisce que ce grand corps est habité par des « non-sujets » des « non-citoyens », des gens qui comme vous moi et bien d'autre disent « de toute façon on ne peut rien faire ».

Journaliste: On peut dire que c'est la crise d'un systême qui a consisté à confisquer le politique au profit d'une économie naturelle.

- JE ne parle de personne , cette dictature n'a pas de nom , elle ne porte même pas un nom propre . Sarkozy s'il fallait le nommer n'est qu'une petite vis et un rouage dans ce tissus d'éffondrement politique , et d'ailleurs il a accéder au pouvoir par des moyens médiatiques , des agences de communication qui ont d'ailleurs servis à tous les candidats...

si ce monde doit changer parce qu'il peut changer et il doit changer, ça sera sur le terrain même sur lequel nous sommes attaqués , le terrain insidieux, souterrain, local , il tient à nous de créer partout ou nous sommes un état sismique de mobilisation de destabilisation, d'information permettant de faire savoir ici et là et le plus loin possible que nous refusons, que nous sommes encore capable de dire non, nous sommes encore capable de rire, de prendre des risques ; les forces du courage ne sont pas mortes.

Mais ce que je voudrais ajouter, c'est : où se manifeste , paradoxalement , la conscience croissante de l'iniquité, de l' injustice , du scandale et de l'écoeurement? Et bien elle ne vient pas des caractères naturels du capitalisme, elle vient je dirai de la plainte des choses , la plainte de la planête, la plainte de la terre ou nous vivons, la plainte de l'air que nous respirons, la plainte de leau que nous buvons, des aliments que nous mangeons; c'est à dire qu'actuellement la nature au sens véritable ou traditionnel est en train de nous faire savoir que derrière cette pseudo crise naturelle, il y a une véritable demande de la nature elle même à ce que nous trouvions une solution politique.

(Il faut) réveiller en chaque citoyen cette possibilité que nous avons de nous réapproprier de ne plus nous laisser confisquer notre puissance « politique », de ne pas accepter des pansements sociaux, des compensations financières, des solutions pseudo économiques mais véritablement des décisions
politique de mettre en débat l'avenir de la terre et des choses que nous partageons, le sol , l'air, l'eau, la nourriture, et tout ce qui est en train de nous intoxiquer."
 

Info trouvée ailleurs : Ou comment inventer un "délit d'opinion"...


Sophie Foch-Rémusat, Yves Cusset, Pierre Lauret philosophes

mardi 16 décembre, nous sommes quatre philosophes français à prendre l'avion à Roissy pour Kinshasa [République démocratique du Congo, ndlr] afin d'y participer à un colloque avec des philosophes africains, intitulé «Culture du dialogue et passage des frontières». Avant que nous embarquions, un policier distribue une «notice d'information» de la Police aux frontières (PAF) mettant en garde contre les conséquences judiciaires de l'opposition à l'embarquement d'une personne expulsée de France : tous délits cumulés, huit ans d'emprisonnement et 70 000 euros d'amende ! Ainsi avertis, nous constatons qu'au fond de l'avion, un homme et une femme, d'origine africaine, sont assis, menottés, et entourés de plusieurs policiers en civil.

Pouvons-nous tranquillement nous asseoir pour aller en Afrique parler avec des Africains du dialogue, des droits de l'homme et de l'accueil des étrangers, alors que dans notre avion deux de ces «étrangers» sont menottés, escortés, expulsés ? Citoyens d'une démocratie dont la constitution est censément adossée à une charte des droits de l'homme, nous décidons d'aller demander à quel titre ces personnes sont expulsées. Les policiers et une hôtesse de l'air, très tendus, nous ordonnent de nous asseoir. Un policier finit par nous dire qu'il s'agit d'étrangers sans titre de séjour et que c'est la loi. Pendant ce temps, la cabine s'est transformée en un véritable forum où les passagers discutent, protestent, s'indignent, demandent qu'on enlève les menottes ou que la police descende de l'avion et refusent de s'asseoir.

L'agitation retombe au bout d'une vingtaine de minutes, le commandant de bord obtient que tous se rassoient afin que l'avion décolle. Nous regagnons nos places. Une passagère lasse et désolée nous explique qu'elle est d'accord avec nous, mais qu'elle va voir sa famille pour Noël, qu'elle est en transit et qu'hier l'avion n'a pas décollé à cause d'un incident similaire. L'hôtesse de l'air vient demander l'identité des trois «fauteurs de trouble». Pierre Lauret refuse.

Alors que le calme est revenu et que tout le monde attend le décollage, le commandant de bord vient lui annoncer qu'il exerce son pouvoir de le débarquer. Un instant plus tard, des policiers armés et bottés le somment de sortir, finissent par l'arracher à son siège et le sortent manu militari de l'appareil. Sur la passerelle, ils le plaquent au sol et le menottent avec brutalité, son visage éraflé est en sang. Ils débarquent ensuite violemment un jeune homme qui n'avait rigoureusement rien fait ! Pierre Lauret est libéré au bout de six heures de garde à vue, et convoqué au TGI de Bobigny pour «opposition à une mesure de reconduite frontières et entrave à la circulation d'un aéronef».

Dans l'avion, la discussion continue librement entre les passagers indignés et les deux «complices» restés à bord : un territoire est-il à considérer comme une propriété ? Les frontières en sont-elles les murs ? L'ordre public justifie-t-il tous types de mesure ? Et ce en dépit des intimidations des policiers, et du commandement de bord allant jusqu'à nous menacer de nous livrer à la police congolaise. A leur retour le 22 décembre, Sophie Foch-Rémusat et Yves Cusset sont appréhendés par la police au sortir de l'avion et passent onze heures en garde à vue pour «outrage, menace à agent de la force publique et opposition à mesure de reconduite frontières», en attendant leur convocation devant le procureur.

Ce qui frappe dans cette histoire, c'est la volonté de constituer un délit d'opinion. Nous avons seulement posé des questions, de manière calme et pacifique, sans jamais émettre ni slogan ni appel. Nous avons ainsi rendu visible et publique une situation qui a fait l'objet d'un débat d'opinion. Mais le seul fait de porter à la connaissance de l'opinion, et qu'elle s'en empare, l'action du gouvernement, est traité comme un grave délit. On vous avertit d'abord de tout ce que vous risquez, et si en dépit de cela vous vous exprimez en posant une question, on vous débarque, on vous brutalise, on vous place sans ménagement en garde à vue et on vous poursuit sur la base d'une qualification ubuesque des faits. Le gouvernement proclame la «légitimité» de ses lois et l'abus qu'il y a à s'insurger contre elles, mais il veille à ce qu'elles soient appliquées en catimini, et pour cela il est prêt à recourir à des sanctions et des brutalités extravagantes. Parce que son action suscite au fond la honte de tous, expulsés, citoyens, équipage, et même certains policiers, le gouvernement redoute l'opinion. Non pas celle qu'il peut manipuler par des fictions médiatiques et des fantasmes d'invasion, mais celle qui se forme publiquement et fait entendre sa voix, dans le débat, face à la réalité des situations humaines.

Ici, le dispositif d'expulsion des étrangers rencontre un problème : il est délicat d'expulser des Africains dans des avions remplis de passagers africains. Car ces derniers savent qui sont ces hommes qui voyagent en «classe prison». Ils savent qu'ils ont quitté leur pays à cause de la misère, ou de la tyrannie, ou de la guerre. Ils savent le courage dont ils ont dû faire preuve pour arriver en France, puis pour s'y maintenir. Ils savent enfin la honte sociale qui frappe ceux qui sont contraints de rentrer, privés de tous leurs biens et n'osant plus se présenter à leurs proches. Cette opinion est partagée par de nombreux citoyens pour qui ceux qu'on appelle les «immigrés» sont des voisins, des camarades de travail, les copains de leurs enfants.

C'est cette opinion éclairée que le gouvernement veut museler, avec dans bien des cas la complicité active d'Air France. Il s'agit d'empêcher par tous les moyens qu'on puisse voir les immigrés pour ce qu'ils sont : des hommes et des femmes qui vivent une histoire à la fois tragique et courageuse dans ce monde que nous partageons - si mal - avec eux. Il s'agit de les expulser sans que nul ne se demande ce qu'ils ont vécu avant, et ce qui va leur arriver après. L'important est que les avions décollent à l'heure. Dans l'indifférence au sort de ces hommes entravés qui sont nos compagnons de voyage.

L'Etat français espère nous conduire à cette docilité en multipliant les inculpations et les sanctions, sans oublier de citer Guy Môquet au passage. Il peut parvenir à ses fins : après tout, on a vu pire dans l'histoire. Dès lors, c'est notre responsabilité politique et morale, à l'heure où la crise financière va lourdement aggraver la situation des pays pauvres et des migrants dans le monde, de nous opposer aux projets dégradants du gouvernement du «pays des droits de l'homme», au sein d'une Europe transformée en forteresse.
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Important, sur le même sujet : Air France a-t-elle dénoncé trois philosophes à la police?


Cette histoire me fait dire que oui, l'histoire de la grenouille qui nage dans une casserole d'eau en train de chauffer, ça y'est vraiment!!!

Je me rends compte que je suis une grenouille, en train de se faire ébouillanter petit-à-petit, sans assez réagir à mon sens : oui, je vais habiter dans un habitat-groupé, oui je tente de faire plus attention à ma consommation dans tous les domaines, et en même temps je ne sais pas comment réagir, que faire, lorsque j'entends des choses qui m'horrifient de la sorte : les agissements de la police, dans ce cas, il n'y a rien que l'on puisse faire, demander des comptes, ils ont tous les pouvoirs? Quelle réaction reste-t-il, si ce n'est changer de pays?? (bon, moi j'suis en Belgique, pas en France, mais nos cultures sont très proches, nos administrations et gouvernements aussi, et puis j'ai habité un temps en France, donc je me sens tout autant concernée)... à part relayer l'info, que faire?
Encore une info, pour la route? Vous souvenez-vous de la manif' où des tentes ont été montées, par centaines? Hé bien, le jugement les assimile à des déchets encombrant la voie publique! 12.000euros d'amende! Qu'est-ce qui va les empêcher, à présent, de considérer les SDF également de la sorte?
Je l'ai lue chez Barbesse (ici), j'en reste bouleversée...
 
Ou un clic ici pour signer une pétition en faveur du DAL(droit au logement).

 
Encore un article : Une prise de position sensée, distanciée, et documentée sur cette affaire... :


Non à la banalisation des législations d'exception !, par Michel Terestchenko

LE MONDE | 06.01.09 |

Au cours d'un colloque qui se tint à Berlin à la fin des années 1990, le professeur de droit Günther Jakobs recommandait que nos sociétés démocratiques établissent une distinction entre le droit pénal des citoyens et le droit pénal de ceux qu'il appelle "les ennemis de l'ordre public" : "Celui qui veut être traité comme une personne, expliquait-il, doit de son côté donner une certaine garantie explicite qu'il va se comporter comme une personne. Si cette garantie fait défaut, ou même si elle est formellement refusée, le droit pénal n'est plus la réaction de la société contre l'un de ses membres, mais devient la réaction contre un ennemi."

Une telle distinction, qui entend légitimer l'instauration d'une législation de combat, présuppose que tout citoyen soit en mesure d'apporter la preuve que son comportement - non ses actes, serait-il simplement soupçonné de les avoir commis - ne constitue pas une menace potentielle pour la société. Si l'on devait suivre une telle recommandation, s'instaurerait un ordre du soupçon généralisé auquel personne ne pourrait échapper, mettant en cause la présomption d'innocence et les principes fondamentaux de notre conception du droit. S'agit-il là de simples divagations d'un universitaire, conduisant à appliquer à tout citoyen la distinction établie par le juriste Carl Schmitt entre l'ami et l'ennemi ?

Il y a, hélas, tout lieu de craindre que non si l'on considère l'évolution des mentalités gouvernementales et des pratiques judiciaires. Je parle ici de la France, non de l'Allemagne. On en voit un triste exemple dans le sort réservé à Julien Coupat et à sa compagne, Yldune Lévy. Tous deux ont été incarcérés, le 16 novembre 2008, avec plusieurs membres d'une prétendue "cellule invisible", pour leur responsabilité présumée dans le sabotage contre les lignes TGV, qualifiée d'"entreprise terroriste", mais ils sont les seuls à être aujourd'hui encore maintenus en détention sans qu'aucune preuve formelle ait pu, semble-t-il, être apportée à leur participation à cette action. Une action, au reste, qui, en seraient-ils responsables, ce qui n'est pas établi, ne relève nullement de l'intention de faire régner la terreur par un attentat contre des civils innocents, sauf à tomber dans une lamentable et effrayante dérive sémantique. C'est pourtant là le point décisif, car c'est principalement sur la base de cette qualification des faits que la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a décidé, vendredi 26 décembre, de maintenir Julien Coupat en détention préventive. Quant à Yldune Lévy, elle n'a toujours pas été auditionnée par un juge d'instruction, un mois et demi après son arrestation.

A l'origine de cette étrange rigueur, une circulaire, datée du 13 juin 2008, de la direction des affaires criminelles et des grâces du ministère de la justice, qui s'inquiète de la "multiplication d'actions violentes commises sur différents points du territoire national susceptibles d'être attribuées à la mouvance anarcho-autonome" . Il est demandé aux parquets d'"apporter une attention particulière à tous faits (des inscriptions - tags - jusqu'aux manifestations de soutien à des étrangers en situation irrégulière) pouvant relever de cette mouvance afin d'en informer dans les plus brefs délais la section antiterroriste du parquet du tribunal de grande instance de Paris pour apprécier de manière concertée l'opportunité d'un dessaisissement à son profit". Dans un communiqué intitulé "La direction des affaires criminelles voit des terroristes partout" (26 juin 2008), le Syndicat de la magistrature soulignait le risque que cette circulaire pouvait faire courir, celui "de permettre une extension quasi illimitée d'une législation d'exception" et "de renforcer la répression à l'encontre des différents acteurs du mouvement social". Une inquiétude aujourd'hui amplement justifiée par les faits.

Nous apprenons, en effet, que Julien Coupat et Yldune Lévy, incarcérés l'un à la prison de la Santé et l'autre à Fleury-Mérogis, sont traités comme des détenus particulièrement surveillés (DPS), auxquels s'appliquent des mesures de précaution liées à leur prétendue dangerosité.

C'est ainsi que, selon une révélation du Canard enchaîné du 17 décembre, "depuis un mois, à la maison d'arrêt des femmes de Fleury-Mérogis, la nuit, toutes les deux heures, la lumière s'allume dans la cellule d'Yldune Lévy, présumée d'"ultragauche" saboteuse de caténaires SNCF (...). Officiellement, c'est "pour la protéger d'elle-même". En réalité, comme le concèdent des juges en privé, il s'agit d'abord d'"attendrir la viande" de cette "dangereuse terroriste"" .

A la question posée par le journal Libération (11 décembre) : "Comment s'expriment leurs velléités terroristes ?", le contrôleur général Christian Chaboud, responsable de la lutte antiterroriste, a répondu : "De par leur attitude et leur mode de vie."

Avec l'altération des rythmes de sommeil, c'est ainsi une des méthodes de privation sensorielle utilisée à grande échelle par les forces américaines dans le cadre de la "guerre contre la terreur", qui serait employée en France à l'endroit d'une personne présumée innocente. Le but est toujours le même : briser la résistance psychique du détenu. Or de telles pratiques, dont la capacité destructrice est indéniable, sont qualifiées, en droit international, d'actes de torture. C'est à ce titre qu'elles font l'objet d'une prohibition inconditionnelle.

Nul besoin d'entrer dans le fond du dossier ni d'être lié à la mouvance de l'ultragauche pour dénoncer et condamner ces méthodes dont l'apparition et la légitimation sont inévitables dans une société où le discours de la menace et de la peur conduit à bafouer les règles de la justice ordinaire. A quoi bon s'indigner de la législation d'exception mise en oeuvre par l'administration Bush à Guantanamo sur des centaines de prétendus terroristes si nous entrons à notre tour dans la même régression, serait-elle de moindre gravité, à la faveur d'un consensus plus ou moins tacite ? Au-delà de décisions de justice qui éveillent, pour le moins, notre perplexité - même si nous ne savons pas tout et qu'une certaine prudence s'impose -, au-delà du traitement carcéral réservé à ces détenus, qui sont toujours, faut-il le rappeler, présumés innocents, et qui soulève notre indignation, au-delà même du développement de l'esprit sécuritaire dont nous devons refuser les pièges parce qu'il ébranle la garantie que la démocratie doit apporter à la défense des libertés publiques fondamentales, c'est d'abord la "métaphorisation" de la notion de terrorisme qu'il faut rejeter absolument.

Lorsque le langage cesse d'établir et de garantir notre relation de confiance avec le monde, il y a tout lieu de craindre que la société vacille dans son ensemble. La justice en particulier. Notre devoir de vigilance a dans les temps présents, ici et ailleurs, trouvé assez de raisons de s'exercer pour que nous exigions que notre démocratie demeure respectueuse des principes qui la constituent et qu'aucune forme de torture, serait-elle psychologique, ne s'exerce à l'endroit de quiconque. Au surplus, l'extension immodérée de la justice d'exception est une dérive dont personne ne peut désormais être assuré qu'il n'en soit un jour victime.

Michel Terestchenko est philosophe et auteur "Du bon usage de la torture" (La Découverte, 216 p.).


Pour terminer ce billet, voici la lettre reçue de Kokopelli récemment... (qui reprend une part des événements dont il est question ci-dessus)... à lire absolument!

TGV: Terrorisme à Grande Vitesse

Un appel à faire dérailler

le Terrorisme Alimentaire qui sabote la Biosphère!

Suite à mon mail précédent, intitulé "Kokopelli l'Insurgé", je souhaite rappeler que "Dans les cosmogonies Amérindiennes, Kokopelli est bien sûr le Semeur, le Joueur de Flûte, mais il est aussi le Shaman, le Farceur, le Vagabond, le Troubadour, le Colporteur, le Dissident, l’Hérétique, et le Séducteur."  


L'Association Kokopelli existe toujours parce que le peuple nous a soutenus contre la Terreur d'Etat qui nous aurait sinon impitoyablement écrasés. Nous avons appris aujourd'hui que le Ministère de l'Agriculture a interdit au Potager du Roi (Château de Versailles) de commander des semences chez Kokopelli (ce qu'ils faisaient depuis un grand nombre d'années). Est-ce une nouvelle version du néo-libéralisme? Le Ministère de l'Agriculture va-t-il envoyer une missive à toutes les municipalités petites et grandes, à tous les jardins municipaux et botaniques, à tous les parcs régionaux, pour leur interdire de commander des semences chez Kokopelli? Les collectivités publiques auront-elles Monsanto comme fournisseur agréé et certifié conforme? 

Cela fait plus de dix années que nous sommes harcelés par la mafia semencière et par leurs valets d'Etat. Parce que nous vendons des graines de tomates? Peut-être, mais surtout parce que nous promouvons des dynamiques d'autonomie: le jardinage familial, l'agro-écologie, la production autonome de semences, le soutien aux paysans du Tiers-Monde. 

N'est-ce pas, en fait, cette promotion des Autonomies, en commençant par le jardin potager, que les Autorités reprochent réellement aux "Jeunes de Tarnac", (et à toute une "mouvance" qualifiée "d'anarcho-autonome" ou "d'ultra" afin de détourner l'attention de la crise qui se profile) ? A la question posée par le journal Libération (11 décembre) : "Comment s'expriment leurs velléités terroristes?", le contrôleur général Christian Chaboud, responsable de la lutte antiterroriste, a répondu : "De par leur attitude et leur mode de vie."

L'autonomie serait la preuve d'une tendance au sabotage et au terrorisme? Pathétique. 

Une certaine presse s'est offert le luxe de grands titres lors de l'arrestation musclée des neuf jeunes de Tarnac accompagnée libéralement de télé-réalité. Cette même presse a quelque peu omis de "couvrir" la libération de sept d'entre eux avec les mêmes grands titres. Deux restent en prison: Julien Coupat et Yildune Levy. Je vous invite à consulter l'article publié en ce jour dans l'édition informatique du journal "le Monde" par le philosophe Michel Terestchenko "Non à la banalisation des législations d'exception!". Est-ce normal "que la nuit, toutes les deux heures, la lumière s'allume dans la cellule d'Yldune Lévy"? Est-ce normal qu'elle n'ait toujours pas été entendue par un juge d'instruction après 6 semaines d'incarcération? (Il est vrai que les juges d'instruction seraient sur un siège éjectable. Pour que peut-être l'Etat jouisse d'un peu plus d'Autonomie?)

Sont-ce les "dommages collatéraux" de la lutte anti-terroriste? Mais qui sont les vrais terroristes? Qui sont les vrais saboteurs? Ne sommes-nous pas confrontés à une gigantesque entreprise de sabotage à l'échelle planétaire? La biosphère est en train d'agoniser: pollution et érosion des sols, désertification, éradication de la biodiversité, cancérisation de l'humanité... Le principal coupable est l'agriculture chimique, mortifère et cancérigène. Le principal Terrorisme est Alimentaire: il permet de contrôler les peuples, il a été mis en place, depuis 1945, par les multinationales de l'agro-chimie et de la semence et par tous leurs complices dans certaines hautes administrations des pays Occidentaux. 

Le manifeste "L'Insurrection qui vient" ne serait-il pas le cri de désespoir d'une certaine jeunesse face à l'autisme des Autorités sous le contrôle total de ces multinationales et de quelques empires financiers et économiques? 

Ces multinationales continuent de s'organiser pour s'assurer du contrôle total de la planète et nous remercions tous ceux qui nous ont amené des informations concernant la nature et les agissements du MOMAGRI suite à mon appel à la vigilance. Le MOMAGRI est un "comité bien visible": ne le perdons pas de vue! Par contre, ses finalités réelles ne sont pas tout autant visibles.

Le MOMAGRI, le "Nouvel Ordre Mondial de l'Agriculture", c'est la recette assurée d'un nouveau TGV, un "Terrorisme à Grande Vitesse". Le nec plus Ultra du Terrorisme Alimentaire, une solution certaine pour la Fin dans le Monde. 

Alors, non, je ne soutiens pas des saboteurs de TGV mais par contre, je dénonce les saboteurs de ce permanent "Terrorisme Alimentaire à Grande Vitesse".

Je ne promeus ni la violence (qui reste bien évidemment l'apanage "légal" des dominateurs), ni la non-violence. Mais une question reste entière: A quoi cela mène-t-il les tolérants de tolérer les intolérants? Que chacun tire les leçons du passé. 

J'ai pu lire aujourd'hui que je détournais les fondements de Kokopelli, une association "distribuant des produits à l'ancienne"! Cela fait plus de dix années que je crie haut et fort qu'il ne sert à rien de protéger la biodiversité alimentaire si nous n'avons pas la liberté sociale de l'utiliser. Kokopelli n'est pas tourné vers le passé mais vers le futur. Au coeur de cette extinction d'envergure planétaire, nous voulons préserver des semences pour les oasis du futur, il est vrai, mais nous avons surtout à coeur de lutter pour conserver la liberté sociale de les jardiner et de les jardiner en agro-écologie. 

Au risque de me répéter une énième fois, je réitère la question de Roger Heim en 1965, alors directeur du Muséum d'Histoire Naturelle et président de l'Académie des Sciences: «On arrête les “gangsters”, on tire sur les auteurs de “hold-up”, on guillotine les assassins, on fusille les despotes - ou prétendus tels - mais qui mettra en prison les empoisonneurs publics instillant chaque jour les produits que la chimie de synthèse livre à leurs profits et à leurs imprudences?» Roger Heim avait préfacé l'ouvrage de Rachel Carson "Le Printemps Silencieux" qui dénonçait déjà en 1962 les incroyables méfaits de l'agro-chimie. 

Qui mettra en prison les empoisonneurs publics?

Et au risque que d'aucuns m'accusent encore de mélange de genres, je réitère ce que j'ai exprimé dans mon article "Kokopelli, un joueur de flûte enchantée dans le Rêve de Gaïa": nous sommes spoliés par une confiscation systématique des plantes alimentaires, des plantes médicinales, des plantes sauvages, des plantes shamaniques, des extraits fermentés, du stevia, etc. 

Et j'appelle à une Insurrection totale contre cette interdiction d'accès aux richesses de la biosphère.

 

Et j'appelle à la révolte des peuples contre cette Terreur d'Etat insidieuse qui nous pourrit la Vie. 

 

Et je refuse de me calfeutrer dans le camp de ceux "qui ont les mains blanches mais qui n'ont pas de mains", comme le chantait le poète.

Kokopelli-ment vôtre. Dominique Guillet.

"De quel droit les Etats Occidentaux se mêlent-ils de légiférer et de criminaliser l’accès aux richesses de la biosphère, aux dons de la Terre Mère? Qu’attendent les peuples pour se révolter contre l’interdiction de concocter un extrait d’ortie ou de prêle pour soigner les légumes de leur jardin, contre l’interdiction de sucrer leur tisane avec du Stevia, contre l’interdiction de cueillir des champignons dans les prés à l’automne, contre l’interdiction de donner ou d’échanger des anciennes variétés de blés, de tomates, de maïs ou de courges? Nous exigeons un accès libre à toutes les richesses de la biosphère Gaïenne, à tous les dons de la Terre Mère. Maintenant. Et sans exception.


L’humanité est maintenant confrontée à un choix décisif: sombrer dans un esclavagisme chimique de synthèse, virtuel et artificiel (le véritable “enfer de la drogue”) ou se révolter pour recouvrer son droit inaliénable d’avoir recours aux plantes sauvages, aux plantes médicinales, aux plantes shamaniques et aux plantes alimentaires, le fruit de milliers d’années de co-évolution avec la biosphère. De ce choix dépend la survie de l’humanité, et d’une grande partie de la biosphère. Quant à Gaïa, une perle bleue sertie dans un univers de 135 milliards de galaxies, elle en a vu d’autres en 4350 millions d’années!"
J'ai vraiment le sentiment que, tous des gentils petits moutons, cons est devenus! Bêêê, bêêê!! Bêler, ça on sait faire, agir par contre, ça risquerait de nous sortir de notre petit confort... En tout cas, je le vois sur moi : je lis des infos, je m'indigne, je relaye... mais je ne fais rien de concret! Et quand je vois la liste des événements qui m'indignent, je baisse les bras d'avance, tant il y en a, tant je n'ai pas assez d'énergie pour tout ça... Je ne sais pas vers quoi nous mène ce monde, mais il ne me donne guère envie d'être optimiste!!!
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