Anne, des éditions Soliflor, présente 'Le Grand Ménage' de Raffa dans l'émission "Sans Chichis" :
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... à La Licorne! Car le 30 mars 2011, tu as laissé le 1.100è comm' sur mon blog!!! ;-)
... à Bûchette! Car le 29 novembre 2009, tu as laissé le 1.000è comm'!!
... à LaRêveuse! Car le 4 mars 2009, tu as laissé le 900è
comm'!!
... à Eo! Car le 27 novembre, tu as laissé le 800è comm'!!
... à Guillaume! Car le 13 juillet, tu as laissé le 700è comm'!!
... à Vrininie! Car le 2 avril, tu as laissé le 600è comm'!!
... à SuperMama! Car le 21 janvier 2008, tu as laissé le 500è comm'!!
... à Cecilia! Car le 15 novembre, tu as laissé le 400è comm'!!
... à Arc-en-Ciel! Car le 14 septembre, tu as laissé le 300è comm'!!
... à Zara! Car le 5 août, tu as laissé le 200è comm'!!
... à Hapy! Car le 25 mai, tu as laissé le 100è comm'!!
... à Mibeolem! Car le 4 février 2007, tu as laissé le 1er comm'!!
Anne, des éditions Soliflor, présente 'Le Grand Ménage' de Raffa dans l'émission "Sans Chichis" :
Est-ce que je t'ai déjà parlé de ma récente passion pour les produits "maison" : j'ai déjà fait des crèmes pour les mains, des baumes pour les lèvres, des savons et je trouve ça super-chouette à faire!
Seulement, j'utilise tellement peu de ce genre de produits (mon côté 'nature', sans doute), que je ne risque pas de les écouler de si tôt, ni d'en refaire, puisque j'attends d'en avoir besoin pour en refaire... Bref, j'ai des savons pour 2 ans, vu l'allure à laquelle je les use! hihi Et les crèmes, souvent je les refile à ma maman, car sinon elles restent dans une armoire!
Moi, ce que j'aimerais bien, c'est qu'une personne me dise : "j'aimerais tel type de produit. J'ai tel type de peau. J'aime tel genre d'odeur." et alors, libre à moi de "créer" une crème/un baume/un savon en fonction de la demande et de ces informations-là! Et ensuite, la personne testerait et me dirait si cela lui convient, ou non, ce qu'il y a à améliorer, etc... ça me paraît passionnant!
Mais pour le moment, je suis débordée au boulot et je manque d'énergie pour entreprendre d'autres choses, les soirs, les WE.
Enfin, si quelqu'un me passait une "commande", ça me motiverait certainement!
Les avantages principaux de la stévia sont :
• la stévia est un produit tout à fait naturel donc non synthétique
• le stévioside (l’édulcorant) ne contient aucune calorie
• les feuilles peuvent être utilisées dans leur état naturel
• grâce à leur énorme pouvoir de sucrer les aliments, on a besoin que d’une petite quantité de produit
• la plante n’est absolument pas toxique
• non seulement les feuilles mais aussi l’extrait de stévioside peuvent être chauffées
• la stévia n’a pas d’arrière-goût ou d’aigreur si elle est dosée correctement
• elle supporte une chaleur jusqu’à 200°c
• elle n’est pas fermentescible
• elle renforce le goût des aliments
• la stévia a été testée cliniquement et n’entraîne aucun effet néfaste pour la santé même en cas d’utilisation prolongée
• c’est l’édulcorant idéal pour les enfants car il ne cause pas d’effet de dépendance
On utilise la stévia dans les cas suivants: comme édulcorant pour remplacer le sucre conventionnel, dans les boissons non alcoolisées ou fruitées, dans les biscuits, dans les conserves, dans les produits à base de tabac, dans les sucreries, dans les confitures, dans les yaourts, dans les chewing-gums, dans les sorbets… [Source]
1°) me procurer le matériel adéquat : gants de protection des mains (là, j’ai pris ceux que j’utilise au boulot, ils sont tout fins ce qui est pratique car on sent bien les objets que l’on tient en main), masque de protection de la bouche/nez, soude caustique (NaOH), bol en pyrex, mixer (je ne voulais pas utiliser celui que j’ai pour la nourriture), balance de précision (au gramme près), un thermomètre de cuisine.
2°) décider la recette que j’allais faire et calculer la quantité de soude et d’eau, grâce au calculateur qui se trouve sur le site MMS.
Recette : j’ai envie d’un savon « basique » que je pourrais utiliser en refonte ou également diluer pour en faire du savon liquide. Je n’ai pas envie de mettre des huiles précieuses en contact avec la soude, donc un savon à l’huile d’olive me paraît idéal. Je me renseigne sur les propriétés de l’huile d’olive dans les savons et je vois : les savons ne sont pas très durs et ils ne moussent pas beaucoup. Pour palier à cela, je décide d’ajouter un tout petit peu de beurre de karité (reçu de Hind) pour durcir le savon et un peu de miel pour l’effet moussant. Je voudrais les ajouter à la trace pour éviter leur dénaturation par la soude.
Je ne pense pas faire de grandes quantités. Je voudrais utiliser des moules « gratos » : les briques de lait ! Alors je me dis qu’environ 350g d’HV olive devrait être suffisant pour un premier essai.
Au plus je me renseigne, au plus je me rend compte qu’il y a différentes façons (3 principalement) de faire ses savons et j’aimerais vraiment bien connaître les différences entre ces méthodes (dans la pratique et dans leurs résultats), alors je décide de faire 3x les quantités, pour tenter les 3 méthodes avec la même recette de base… 3x350 : 1050g, je décide de faire 1000g d’HV en tout.
Je vais donc dans le calculateur, je lui dis que je voudrais parler en « grammes », que j’utilise du NaOH et 1.000 g d’HV olive. Ce à quoi il me répond qu’il me faudra entre 250 et 375 g d’eau pour diluer entre 135,45 et 121,91 g de NaOH, selon le sur-graissage que je désire. Comme j’ai décidé d’ajouter du karité à la trace, il ne faut pas que je sur-graisse trop le savon, alors je décide de sur-graisser à 1%, ce qui me donne une quantité de NaOH de 134,10g.
3°) La veille du jour « S » (savonesque), au soir, je prépare ma solution de NaOH : Je mets mes vieux vêtements, mes gants et mon masque. Je pèse l’eau (j’ai pris 310g, la moyenne entre 250 et 375), je pèse le NaOH. Je vais dehors avec mes 2 pots. Je les dispose sur un grand carton, qui est là pour absorber un éventuel débordement mais je fais très attention. Je verse un tout petit peu de NaOH dans l’eau et je mélange lentement pour l’y dissoudre (avec une cuillère en plastique). Je recommence plusieurs fois jusqu’à ce que tout le NaOH y soit. Cela chauffe et de la vapeur en sort, heureusement le vent ne me la jette pas au visage, elle est agressive pour les voies respiratoires !
Je place ensuite le pot (il a une anse et cela facilite grandement sa manipulation !!) et son carton dans ma douche (j’aurais pu laisser la fenêtre de la salle de bain ouverte mais cela avait arrêté de faire de la vapeur) et je laisse le tout refroidir jusqu’au lendemain.
4°) Le jour « S », je prépare le plan de travail : j’y mets du papier journal. Je prépare les 3 moules : briques de lait dont je découpe l’une des grandes faces et dont je bouche soigneusement l’ouverture du bec verseur en collant un morceau de la face que je viens de découper ! Je prépare mes contenants, la glacière et ses essuies de bain, le bain-marie et le four (80°C, on y est vite, pas de précipitation).
Je pèse l’huile d’olive (1 kg d’huile, c’est plus qu’1 litre d’huile… j’y avais pas pensé et j’ai failli me faire avoir, moi qui croyais n’y mettre qu’une bouteille, j’ai dû en entamer une seconde) et je la mets au bain-marie pour l’amener à la bonne température. De l’autre côté, je mets le pot avec le NaOH dans un peu d’eau chaude pour ne pas qu’elle soit trop froide lors du mélange (toujours dans la douche, je préfère ne pas avoir ce pot près de moi tant que je m’agite dans la cuisine).
Quand l’huile d’olive est à bonne température, je vais chercher le pot avec la solution de NaOH et je la verse tout doucement dans l’huile, en mélangeant (au mixeur) et en faisant bien attention à garder la tête du mixer bien dans le fond du contenant pour éviter les éclaboussures), l’huile devient opaque, ça durcit légèrement. Je continue de mélanger au mixeur encore quelques seconde, puis je mélange à la main (cuillère en plastique) pour laisser refroidir le moteur du mixeur durant 2 minutes. Quand je recommence à mixer, la consistance se rapproche de la trace, je jubile ! J’ai encore mélanger quelques minutes pour qu’elle soit bien nette (je n’étais pas pressée).
J’ai mis 1/3 de cette quantité dans un autre pot, laissé au bain-marie.
Dans les 2/3 restants, j’ai ajouté le karité (50g) et le miel (40g). Puis j’ai mis ½ de ce mélange dans un moule, avec du papier « à cuisson » au-dessus du savon, au four à 80°C et l’autre dans un moule, avec un plastique « de congélation » au-dessus du savon, dans la glacière, entouré d’essuies de bain. Par la suite, je n’ai plus dû m’occuper du tout de celui dans la glacière, je gardais un œil sur celui dans le four, en réglant la température du four de 5 minutes en 5 minutes (c’est un four épique !).
J’ai mélangé à la main ce qui était au bain-marie, mélangé, mélangé… (avec un œil sur le four)… Puis j’ai voulu utiliser le mixeur, alors j’ai sorti le bol du bain-marie et je l’ai mis dans un très grand bol qui contenait de l’eau bouillante. Là, la consistance était déjà trop épaisse pour utiliser le mixeur, j’ai donc continué à la main. Mais j’ai aussi remarqué qu’au contact de cette eau très chaude la pâte atteignait la texture « purée de pomme de terre » !! En fait, je me suis rendu compte que mon bain-marie ne chauffait pas assez fort, voilà pourquoi je n’ai atteint cette texture que dans le très grand bol d’eau bouillante. J’ai remis le bol au bain-marie (que j’ai réglé plus fort) et j’ai encore laissé le tout chauffer… en mélangeant régulièrement (à la main donc) et en gardant toujours un œil sur le four.
Dans le four, la pâte de savon a commencé à « lever »… j’ai eu un peu peur que cela déborde ! alors j’ai diminuer la température, bien m’en a pris car il est redescendu ! Ensuite, j’ai joué avec la température, de manière à éviter que le savon ne déborde (entre 60°C et 90°C à peu près), et cela durant les 2 heures de cuisson. Ensuite, j’ai éteint le four et le moule est resté dedans jusqu’au lendemain.
Dans le bain-marie, quand la consistance a enfin été celle que je pensait bonne (purée de pomme de terre dans tout le « pâton »), j’ai ajouté le karité (25g) et le miel (20g), puis j’ai bien mélangé (alors que la consistance était déjà bien lourde), et j’ai mis en moule très vite car cela devenait vite dur ! J’ai mis la face de la brique que j’avais découpée sur le savon, en essayant d’égaliser la surface mais c’était pas facile, c’est resté inégal. J’ai mis à refroidir à température de la pièce.
Eosine, sans APN, je ne peux pas faire mieux, comme descriptif... te lanceras-tu?