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... à Vrininie! Car le 2 avril, tu as laissé le 600è comm'!!
... à SuperMama! Car le 21 janvier 2008, tu as laissé le 500è comm'!!
... à Cecilia! Car le 15 novembre, tu as laissé le 400è comm'!!
... à Arc-en-Ciel! Car le 14 septembre, tu as laissé le 300è comm'!!
... à Zara! Car le 5 août, tu as laissé le 200è comm'!!
... à Hapy! Car le 25 mai, tu as laissé le 100è comm'!!
... à Mibeolem! Car le 4 février 2007, tu as laissé le 1er comm'!!
Bonjour!
La marche de l'après-croissance (voir explications ci-dessous) s'arrête à la Ferme Henri-Chêne (rue de Gesves, 190) à Ohey le vendredi 3 août.
L'idée est bien sûr de rencontrer les nombreux marcheurs et d'échanger avec eux sur cette "démarche" mais aussi d'en faire un moment convivial à Ohey.
Les marcheurs camperont dans le champ derrière la ferme et nous profiterons de cette soirée pour projeter un film en plein air dès 21h. Un petit marché fermier devrait être présent à cette occasion. Nous avons déjà les fromages de chèvre de Marco et Josée de Mont-Godinne. Bienvenus aux autres qui voudraient proposer des produits du terroir... .
Pour plus d'info:
a.. sur la marche de l'après-croissance: voir le site:
b.. sur la soirée du 3/08 à Ohey: Emma Krug: 085/611.881 ou 0475/516.523
N'hésitez pas à transmettre ce mail à toute personne intéressée.
Bienvenus à tous!!!
Au plaisir de vous y retrouvez.
Bien à vous!
Emma
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Appel à la démarche !
Cet été, du 14 juillet au 8 août a lieu, de Maubeuge (France) à Liège (Belgique) une marche transfrontalière : la « démarche de l'après-croissance ».
Ce projet est né de la rencontre de citoyens d'âge et d'horizons divers, préoccupés par la question de l'environnement et de la « croissance économique ». Ils se mobilisent afin de partager ce questionnement avec tout un chacun.
La croissance de la production et de la consommation dans les pays fortement industrialisés nous a d'ores et déjà amenés bien au-delà d'un niveau qui permettrait une répartition équitable de l'accès aux ressources naturelles, entre tous les habitants de la planète, mais également pour les générations futures.
Pouvons-nous continuer aveuglément cette course à la « croissance » et croire à un avenir viable ?
Ces questionnements nous poussent à nous mettre en démarche : rechercher, découvrir et expérimenter des modes de vie individuels et collectifs, plus respectueux de notre planète et de ses habitants. La marche, symbole de notre mise en mouvement, a pour objectif :
a.. Inviter au débat populaire
b.. Réduire notre empreinte écologique
c.. Aller à la rencontre des gens qui pratiquent et expérimentent des modes de vie alternatifs
d.. Cultiver l'autonomie, la solidarité et la convivialité
e.. Redécouvrir nos régions, promouvoir l'économie en circuit court et local
f.. Marcher pour arrêter de « courir », prendre le temps de se relier à la nature et aux autres
Ces idées ont déjà mobilisé de nombreux marcheurs avant nous. Aujourd'huic'est à notre tour de faire ce pas pour l'avenir.
Envie de participer ?
Rejoignez la marche pour un jour, une semaine, un mois.
Info : site : www.demarche.org ou 02/850.11.18
ELECTRICITE VERTE, UN CRENEAU BIEN EXPLOITE
par Christiane Marty, membre du conseil scientifique d’Attac France, mai
2007
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Le thème du développement durable était déjà largement utilisé dans les
campagnes publicitaires (EDF, GDF, Vivendi, Veolia). Quelques mois avant
l'ouverture du marché aux particuliers au 1er juillet 2007, les
stratégies commerciales de certains marchands d'électricité se font
offensives... et mensongères, et transforment ce thème en argument de
vente : on voit fleurir les offres d’« électricité verte » (c’est-à-dire
produite à partir de sources renouvelables : éolien, solaire,
hydraulique, etc.). Le fait d’acheter de l’électricité verte, vendue
plus cher, est présenté comme une action pour « préserver
l’environnement » (cf. Direct Énergie ou Électrabel Suez), « contribuer
concrètement et simplement à l'essor des énergies renouvelables et
faire le choix d’un véritable développement durable » (cf. Énercoop), et
même « participer au commerce équitable de l'électricité et à la lutte
contre le changement climatique ». Un certain nombre de particuliers
sont susceptibles de se laisser séduire par ces offres, qui sont
pourtant illusoires, la seule conséquence pour eux serait d’augmenter -
inutilement - leur facture d’électricité. La sortie du tarif réglementé
de l’électricité étant irréversible, le risque pour les personnes est
ensuite de subir l’envolée des prix du marché, comme l’ont vécu de
nombreux clients professionnels ou industriels depuis 2000 (augmentation
de 76% en moyenne en 5 ans). Il est significatif que beaucoup de ces
industriels se regroupent aujourd’hui pour demander à pouvoir revenir à
la protection du tarif réglementé.
L’argument commercial de vente d’électricité verte relève de la
manipulation
La demande d'une personne prête à payer plus cher pour consommer de
l'électricité verte, qui pour cela se tourne vers un fournisseur la
proposant dans son offre de service, ne contribue en rien au
développement de la production de cette électricité. Il s'agit d'une
présentation idéologique et tendancieuse qui ne tient pas compte de la
manière dont fonctionne concrètement le développement des renouvelables,
en Europe et particulièrement en France ! Beaucoup d'acteurs de ce
secteur ayant des intérêts convergents, il y a, semble-t-il, un accord
tacite pour taire cette tromperie. Elle est pourtant réelle. Il est donc
utile de rectifier les idées fausses qui circulent là-dessus et de
préciser les mécanismes concrets qui conduisent à la production
d'électricité verte.
1. Acheter de l’électricité verte ne la fait pas pousser
Tout d'abord, il faut voir que concrètement, le développement de la
production d'électricité à base de renouvelable découle des politiques
adoptées par les États de l'Union européenne, qui soit en
subventionnent la production, soit ont instauré un « tarif de rachat »
obligatoire : les opérateurs des systèmes électriques (EDF en France)
sont obligés de racheter toute la production d'électricité verte. Tout
producteur d'électricité verte se voit donc assuré d'écouler sa
production à un tarif de rachat qui dépend du mode de production
(éolien, solaire, géothermie, etc.). Ce tarif de rachat lui est garanti
pour 15 ans au minimum et il est très attractif : il suffit à lui seul à
justifier l’investissement. Par exemple pour l'éolien, il assure au
producteur un taux de rentabilité qui tourne autour de 20 % [1] ! La
décision d'un producteur d'investir dans un moyen de production
d'électricité verte est donc indépendante de l'existence ou non d'une
demande en provenance des usagers.
Le surcoût pour EDF qui est lié à l’obligation de rachat du kWh vert à un
tarif élevé, est répercuté in fine sur la facture d’électricité des
usagers, à travers une Contribution au Service Public de l’Energie
(CSPE). D’ores et déjà, les particuliers financent donc le kilowattheure
vert [2] . On peut signaler en passant que ce n’est pas très égalitaire,
puisque les industriels gros-consommateurs d’électricité voient, eux,
leur contribution à la CSPE plafonnée.
Le développement de la production à base d'énergie renouvelable, si
insuffisant soit-il pour l'instant, n'a donc rien à voir avec le
fonctionnement du marché où c'est la demande qui oriente l'offre. Sans
l'existence du tarif de rachat, qui est une décision politique, aucun
investisseur ne s'y lancerait, compte tenu des coûts de revient actuels
du kWh éolien ou solaire : il n'aurait que peu de chances d'écouler sa
production dans un univers régi par la loi du marché.
L’instauration des tarifs de rachat obligatoire illustre ce que peuvent
faire des politiques publiques pour promouvoir l'énergie renouvelable.
Peser pour influencer la politique énergétique au niveau d’un
gouvernement est, à coup sûr, dans une démocratie le meilleur moyen pour
des citoyen-nes de faire entendre leur voix et leur choix. C'est
beaucoup plus démocratique - et efficace - qu'un engagement individuel
à acheter du kilowattheure vert qui n'est réservé qu'à des citoyens
suffisamment aisés et motivés.
Par ailleurs, on entend parfois dire que c’est la libéralisation du
secteur électrique qui a permis l’engagement en faveur des
renouvelables. C’est faux. Les deux évolutions ont simplement été
simultanées dans le temps. La prise de conscience de la raréfaction des
ressources énergétiques s’est faite de plus en plus aiguë au cours des
dernières décennies, entraînant un consensus assez large sur la
nécessité de s’engager vers les énergies renouvelables et/ou moins
polluantes : ce qui s’est traduit par des politiques d’incitation de la
part des pouvoirs publics (fiscales, administratives, tarifs de rachat
obligatoire) en faveur des renouvelables. En parallèle, l’offensive de
libéralisation a progressivement touché tous les secteurs dont celui de
l’électricité. De toute façon, rien n’empêchait des producteurs verts de
s’installer auparavant, la production d’électricité n’ayant jamais été
sous monopole.
2. Que signifie vendre de l’électricité verte ?
Certaines sociétés qui proposent le kilowattheure vert dans leur
catalogue n’en sont que des commercialisateurs, dits aussi fournisseurs
(comme Énercoop), d’autres possèdent également des moyens de production
d’électricité (Direct Énergie, Électrabel Suez). Pour comprendre comment
fonctionne globalement le système, il faut distinguer la fonction de
production et celle de commercialisation et il est plus pratique de
prendre l’exemple d’un fournisseur non producteur.
Le fournisseur achète l'électricité verte à des producteurs adéquats.
Ces producteurs qui ont de toute manière la garantie de vendre leur
production verte à EDF au tarif de rachat obligatoire n'ont aucune
raison de la vendre ailleurs moins cher. Le commercialisateur se voit
donc obligé d'acheter le kWh vert en le payant a minima au niveau du
tarif de rachat. Ce qui fait qu'il le revend à ses clients en prenant,
logiquement, une marge au passage.
On peut relever en passant l’hypocrisie de l’argument de vente de
l’électricité verte qui consiste à parler de démarche de commerce
équitable : « la fourniture d'électricité 100 % d'origine
renouvelable, respectueuse de l'environnement, s'inscrit dans une
démarche de commerce équitable. L'électricité est achetée à des petits
producteurs locaux à un prix qui assure une juste rémunération »
(Énercoop). C’est assez cocasse quand on sait que le prix en question
est le tarif de rachat obligatoire imposé par décision politique. Tarif
en effet très intéressant qui assure une marge de profit importante pour
le producteur, mais sa fixation ne doit rien à une démarche de commerce
équitable !
Pour résumer, les producteurs verts qui existent écoulent de toute façon
leur production et en tirent des profits confortables. Ce ne sont pas
jusqu'ici - à part exception ? - des acteurs motivés par des raisons
écologiques et militantes, mais des entreprises qui cherchent à faire
des affaires. Pour les futurs producteurs potentiels, l'incitation à
investir dans la production à base de renouvelable n’est pas liée à une
demande en provenance d’usagers, mais à l’existence du tarif de rachat.
Bilan de cette affaire : un joli coup pour vendre ... du vent
1 - Malgré leur bonne volonté, les personnes qui pensent inciter à
développer la production verte en acceptant de payer plus cher leur kWh
n'ont aucune influence en la matière. Elles ne font que payer les
services d’un fournisseur, simple intermédiaire supplémentaire dans le
circuit, n'apportant aucune plus-value dans le paysage énergétique.
2- La commercialisation actuelle de kWh vert organise en réalité une
répartition totalement virtuelle : une part de l’électricité verte qui
est produite est « attribuée » de manière fictive à des consommateurs
qui paient plus cher : ceux-ci achètent donc... le droit de dire qu'ils
paient pour une électricité verte. Mais pour être complet et objectif,
il faudrait qu'ils reconnaissent que de toute manière cette électricité
aurait été produite et consommée, même sans eux. Elle est en effet
consommée par les usagers dans l'anonymat, sans revendication
particulière, et elle est même financée par ces usagers ordinaires, à
travers la Contribution au Service Public de l’Énergie qui est inclue
dans les factures d’électricité (elle y figure explicitement).
En plus de n'avoir aucune influence sur le développement des énergies
renouvelables, les consommateurs qui achètent une électricité verte
doivent aussi savoir que les électrons qui arriveront chez eux seront
les mêmes que ceux qui arrivaient avant qu’ils ne paient plus cher, et
les mêmes que ceux qui arrivent chez leur voisin qui, lui, n’aura pas
acheté de l’électricité verte ! Les électrons qui circulent dans le
réseau centralisé n'ont pas une étiquette sur le dos, un électron vert
ne peut être différencié d’un autre (quelle est la pertinence d’un «
label vert » pour des électrons ?), et l’électricité qui vient du réseau
est toujours le mélange d'électrons provenant du « mix » de production
(hydraulique, thermique classique et nucléaire, énergies renouvelables).
Ce n'est pas le moindre des paradoxes d'utiliser le réseau centralisé
pour fournir de l'électricité réputée verte.
La vraie électricité verte doit transiter le moins possible dans le réseau
Parler de « l’électricité achetée à des petits producteurs locaux » comme
le fait Énercoop n'aurait de justification que si une organisation
concrète existait pour relier une production la plus décentralisée
possible avec une consommation locale. Une production est en général
qualifiée de locale lorsqu’on se place du point de vue du consommateur.
L’objectif de limiter le plus possible le transport d'électricité sur
le réseau, d'éviter les pertes et les investissements dans les lignes
de transport est indissociable de la notion d’électricité verte et de
l'intérêt d'une production d'électricité par des filières
alternatives -l’utilisation du réseau reste toutefois indispensable
compte tenu des caractéristiques aléatoires de l’énergie solaire et
éolienne-. Les véritables électrons verts seront ceux produits et
consommés dans une zone géographique la plus locale possible. Pour
atteindre cet objectif, l'organisation pertinente à mettre en place
doit réunir les acteurs concernés au niveau d'une région ou zone :
producteurs, consommateurs, réseau de distribution locale, communes ou
collectivités territoriales. C’est très différent d’une prestation de
fournisseur.
Le fait qu’Énercoop soit une société coopérative d’intérêt collectif
(SCIC) est intéressant ; elle affiche réinvestir ses bénéfices dans des
projets de production d'énergie verte. On ne peut qu’être d’accord avec
l'objectif de développer de tels projets en les finançant par des
coopératives. Mais le fond du problème est qu’il n’y a aucune nécessité
de passer par une prestation (mensongère) de vente d'électricité verte
aux particuliers pour mettre en place une telle coopérative. Les
personnes motivées pour l’électricité verte peuvent apporter leur
soutien financier directement à une coopérative réalisant ces projets de
production. Nul besoin pour eux de sortir du tarif réglementé de
l’électricité et de se trouver soumis à l’envolée prévisible des prix du
marché.
Les choix des citoyens en matière d’énergie doivent se traduire
démocratiquement et collectivement, à travers des politiques publiques.
Celles-ci ont une palette d’outils à disposition : incitations au
développement de tel mode de production grâce aux tarifs de rachat
obligatoire (à ajuster si ceux-ci se révèlent trop hauts ou trop bas),
tarif réglementé d’EDF -les tarifs doivent être transparents et
démocratiquement contrôlés-, taxation des modes de production polluants,
partenariats entre l'entreprise publique et des initiatives de
coopératives respectant les principes du service public.
Notes :
[1] Le créneau de l’éolien est extrêmement intéressant en soi et n’a rien
à voir avec la demande des usagers. Un rapport au Sénat constate que le
haut niveau du tarif de rachat encourage la dissémination de l’éolien y
compris sur des territoires non adaptés, moins exposés au vent et peu
rentables. La fiscalité locale, à travers la taxe professionnelle
accordée aux communes, est également très incitative. Il est vrai que
l’installation de parcs éoliens se heurte parfois à des obstacles qui
peuvent être le fait des pouvoirs publics, locaux, préfectoraux, mais
aussi des populations qui n’en veulent pas. Certains attirent
aujourd’hui l’attention sur le risque de phénomènes de saturation et de
rejet, liés à un développement de l’éolien qui va être beaucoup plus
présent et visible dans le paysage français.
[2] Il faut noter que dans l’électricité verte couverte par la CSPE, est
aussi inclue la co-génération (production couplée d’électricité et de
chaleur). De fait, la plus grosse part de la CSPE sert actuellement à
couvrir le tarif de rachat d’électricité aux gros producteurs de
co-génération. Or la légitimité d’inclure la co-génération, telle
qu’elle est pratiquée, dans l’électricité verte est largement
questionnée aujourd’hui, notamment par rapport à des questions de bilan
énergétique.
Le 15 juillet 2007 à 15 h,
réapproprions-nous les lacs et les rivières
lors de la journée européenne de la baignade !
Une action citoyenne "rafraîchissante"
pour fêter des rivières plus vivantes !
Les animaux l’interpellent : « mais enfin colibri, tu ne parviendras jamais à éteindre l’incendie ainsi ! » Et le colibri répond : « je sais, mais je fais ma part ».
Ne sommes-nous pas tous des petits colibris?