L'article parle de la "working warrior business surfing friming attitude, qui veut que si tu commences à partager tes émotions tu mets le doigt dans un engrenage infernal. L'autre va te voir rire et plus jamais il ne pensera que tu pourras être sérieux, il va te voir pleurer, et il se dira "cette fiiiille est une ultra sensiiiible, elle est faiiiible"."
Si je réfléchis, je pense bien que je n'ai connu que ça dans ma vie... La "working warrior business surfing friming attitude"! (à quelques exceptions près)
Alors lorsqu'on me parle de laisser émerger mes émotions, je me sens comme un poisson qui fait de gros yeux ronds : "de quoi me parle-t-on??"
Je sens bien, je sais combien cela sera "mieux" lorsque je serai plus en contact avec tout ce qui vient de moi, mais je me sens... "engoncée", emprisonnée dans ma propre carapace, déconnectée de moi...
Voilà, c'est donc le travail que j'entreprends "pour moi", parce que j'ai l'impression que passer à-côté de ça, c'est passer à côté de soi, à-côté de sa vie. Et ça, j'ai décidé de ne plus faire!
En fait, j'ai très envie de le copier-coller en entier, l'article, mais je me dis que si ça vous intéresse, vous irez le lire, et, pourquoi pas, partager vos idées sur le sujet. En tout cas, voici un tout court extrait (désolée pour ceux qui aiment le suspense, ce sont les 2 dernières phrases de l'article, mais sachez que vous n'êtes pas obligés de les lire avant de cliquer sur le lien et lire l'article en entier) :
"En fait, partager ses émotions, c’est prendre un risque.
Vous savez lequel ?
Partager ses sentiments c’est prendre le risque de se faire connaitre, vraiment."